Jonathan Jeremiah a beau se défendre de faire de la soul américaine et que Scott Walker et Serge Gainsbourg sont ses maitres à penser (ce qu’on ne lui enlèvera pas), il ne nous empêchera pas de penser que, quand même, des fois il n’en est pas loin. Donc disons que le Londonien fait de la folk soul ou de la pop soul, lui dit indie soul, comme on veut, tiraillée pour notre plus grand plaisir entre les deux figures tutélaires pré-citées et ce qu’ont pu faire Lee Hazelwood et Carole King par exemple. Ce qui nous donne des pépites aux arrangements dignes des plus belles productions des 70’s portées par une voix de baryton brûlante. Rien que ça. Et ce depuis quatre albums (et oui déjà), le dernier « Good Day », est sorti l’an dernier. Il se dit régulièrement que Jonathan Jeremiah pourrait exploser d’un moment à l’autre.