Orginaire de Luri, village du Cap Corse, Henry commence la guitare à 14 ans, fréquente le foyer musical de son lycée de l’Empéri, à Salon de Provence, et forme, trois ans plus tard, son premier groupe Lapsus. Il devient DJ dans un club d’Aix-en-Provence et rencontre en 1976 les Flamin’ Groovies qui lui proposent de les suivre à Londres, ce qu’Henry fait quelque temps plus tard.

Une fois à Londres, pensant ne rester que quelques semaines, Henry ne repartira plus. Il s’installe chez un ami à Islington et fait la connaissance de Stewart Copeland. Celui-ci lui propose de monter un groupe dont il a déjà le nom - The Police - mais il leur manque un bassiste qui sache chanter. Stewart pense à Sting (Gordon Matthew Sumner de son vrai nom), repéré lors d’un concert à Newcastle ; il a détesté le groupe mais adoré Sting et celui-ci veut justement s’installer à Londres. La rencontre a lieu peu après et le groupe commence à répéter dans le squat que Stewart occupe à Mayfair avant de faire ses premières dates dans les clubs londoniens. Début février, à peine un mois plus tard, The Police entre au Pathway Recording Studios, petit studio 8 pistes que possède Bazzaa, et enregistre ses premiers titres, dont le single Fall Out et Nothing Achieving

En 1980, Henry Padovani forme The Flying Padovanis avec lesquels il sort deux albums. En 1984, il devient le directeur puis le vice-président de IRS Records (le label de Miles Copeland, frère de Stewart Copeland et manager de The Police) et gèrent ensemble le travail de R.E.M.Go-Go’sThe Lords of the New ChurchThe FleshtonesThe CrampsThe Bangles, etc.

En 2005, avec son complice Yves Aouizerate à la réalisation, il commence l’enregistrement de son premier album solo, A croire que c’était pour la vie, avec la participation de StingStewart CopelandManu Katché, Steve Hunter, Glen Matlock et Chris Musto. Le titre phare de l’album - Welcome Home - est enregistré avec Sting et Stewart Copeland, réalisant ainsi de facto la reformation de la toute première mouture du groupe The Police en 1977.

Parallèlement, Henry Padovani commence la rédaction de son autobiographie qui relate ses débuts avec The Police et ses années folles des périodes punk et post-punk sur la scène londonienne, où il croise quelques-unes de ses figures les plus emblématiques (Pete TownshendThe PretendersBlondieThe Stray Cats). La même année sort le documentaire Flying Padovani d’André Mariaggi qui traite du personnage d’Henry dans sa relation à la musique, à la famille et à la Corse.

Son autobiographie Secret Police Man sort en 2006 chez Flammarion, en versions française et anglaise.

Jean-Henri Meunier réalise pour Arte un film basé sur les 15 chansons de son album A croire que c’était pour la vie, film conçu comme une sorte de road movie poétique. Depuis mai 2007, les jeunes réalisateurs Lionel Guedj et Stéphane Bébert travaillent sur un documentaire complet sur la vie d’Henry, Rock’n’roll...Of Corse, dans lequel on retrouve notamment Sting, Stewart Copeland, Miles Copeland, Kim Wilde, Mick Jones, Topper Headon, etc.

Fin 2006The Flying Padovani’s annoncent leur reformation afin d’aller jouer au Fuji Rock festival (Japon) et ont en projet la sortie d’un coffret Collector, Three for Trouble, incluant titres inédits et vidéos de concerts filmés à Londres au début des années 1980. La sortie prévue à l’automne 2007 est accompagnée d’une tournée du groupe.

En avril 2007, l’album A croire que c’était pour la vie sort aux États-Unis, où il trouve un certain écho en radio et dans la presse spécialisée. Les sorties anglaise, scandinave et française de l’album étant prévues pour la rentrée, Henry se remet à la scène, tantôt seul avec une guitare électrique, tantôt avec quelques amis, comme avec le groupe Shelby ou bien sûr The Flying Padovanis.

http://www.henrypadovani.com/

 

 

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